Le programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et le Centre Ivoirien Antipollution (CIAPOL) ont signé un accord portant sur la mise en œuvre du projet dénommé « Développement des capacités pour catalyser les actions et les engagements aux niveaux national et mondial pour réduire la pollution plastique y compris dans le milieu marin ».
C’est dans le cadre donc du démarrage des activités dudit projet financé par le Département d’Etat des Etats unis d’Amérique que le Ministère de l’Environnement, du développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE), à travers le Centre Ivoirien Antipollution (CIAPOL) a organisé en collaboration avec le PNUE, un atelier d’information et de présentation du projet susmentionné, le vendredi 08 Décembre 2023 à l’Espace CRRAE – UMOA Abidjan – Plateau. Le ministre de l’Environnement, du développement Durable et de la transition Ecologique, en mission à DUBAI dans le Cadre de la COP 28, s’est fait représenter à cette cérémonie par son conseiller YEO Napari Elisée.
Dans son discours de bienvenue, Prof. Bernard Ossey YAPO, Directeur du CIAPOL a tenu à saluer l’intérêt qu’accorde le ministre en charge de l’environnement a ce projet qui traite de la question de la pollution plastique. Tout en saluant la présence des parties prenantes au projet, Prof YAPO a rappelé la pertinence du projet car « la question de la pollution par le plastique transcende aujourd’hui les frontières terrestres et maritimes, si bien qu’elle est devenue une problématique mondiale. Combattre cette pollution, nécessite donc une action concertée et une coordination renforcée au niveaux national et mondial ».Expliquant les enjeux du projet et l’implication du PNUE dans sa mise en œuvre, le Directeur du CIAPOL dira en substance : « le PNUE entend soutenir les Etats à entreprendre des activités habilitantes pour lutter contre la pollution plastique, y compris dans le milieu marin grâce à l’élaboration et à la mise en œuvre de cadres juridiques et collaboratifs et d’une planification stratégique sur la pollution plastique et les déchets marins ».
Quand à Mohamed ATANI, représentant du PNUE, il a rappelé que « ce projet fait partie de l’engagement de la Côte d’Ivoire à lutter contre la pollution plastique. C’est un signal fort du Gouvernement à appuyer les efforts de la communauté internationale à réduire drastiquement cette menace humaine et planétaire ».Non sans exhorter les parties prenantes à exploiter « le pouvoir de ce rassemblement pour catalyser le changement, un changement qui non seulement protègera notre environnement pour les générations à venir, mais qui respectera également les principes d’équité, de justice et de gestion de l’environnement ».
YEO Napari Elisée, représentant le Ministre Jacques Assahoré KONAN a, dans son allocution, rappelé la volonté de l’Etat de Côte d’Ivoire d’éliminer les déchets plastiques produits sur le territoire ivoirien. En effet, notre pays a pris conscience des impacts négatifs du plastique sur l’environnement. C’est pourquoi plusieurs études ont été menés et des textes adoptés. Toutefois, ajoutera-t-il « le problème reste posé et la pollution par le plastique s’accroit en dégradant nos écosystèmes terrestres, côtiers et marins, sans oublier les conséquences sur la biodiversité, la santé humaine et les paysages. ». Aussi, au nom du Ministre de l’Environnement, YEO Napari a t-il encouragé « les différents experts du domaine à s’impliquer pleinement et à appuyer le CIAPOL, structure technique nationale, chargée de la mise en œuvre de ce projet, afin que les résultats soient bénéfiques pour tous ». Il a terminé son propos en remerciant toutes les parties prenantes engagées dans le processus et a déclaré ouvert au nom du Ministre en charge de l’environnement, l’atelier marquant le lancement officiel des activités dudit projet.
Rappelons pour terminer que ce projet dont la Côte d’Ivoire est bénéficiaire au même titre que 17 autres pays d’Afrique et d’Asie, comporte 3 volets dont le développement d’un inventaire national des sources de pollution plastique et de déchets marins, le renforcement des capacités dans des domaines techniques clés pertinents pour lutter contre la pollution plastique. Et enfin la gestion des connaissances pour améliorer l’accès et le partage des données des informations au sein des pays et entre les pays et pour promouvoir la collaboration et la coopération vers un objectif commun de prévenir, de réduire et d’éliminer la pollution plastique et les déchets marins.